• Etats-Unis

  • 21 Juillet 2018

     

    Départ (Paris)

     

    «  Aujourd'hui, c'est le jour J ! »

     Nous, Abigail, Ambre et Thalia, partions du haut de nos 24 et 23 ans respectifs à la découverte des États-Unis, une contrée qui faisait rêver bien des personnes dans le monde. Une heure de voiture précédait notre arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle situé près de Paris, comme nous habitions en périphérie de la capitale. Là, enregistrement, passage des contrôles de sécurité et recherche du hall d'embarquement s'enchaînaient. Prévoyantes, nous étions venues en avance. Après tout, suite à des mois de planifications il aurait été idiot de rater l'avion que nous projetions de prendre depuis si longtemps. Nous nous installâmes dans la zone d'attente, monopolisant trois des derniers sièges encore miraculeusement inoccupés par la foule de voyageurs. Nous nous mîmes alors à relire une énième fois notre planning : nous commencerions par le Nord-Est des États-Unis avec Philadelphie et New-York, puis nous continuerions notre voyage cette fois dans l'Ouest avec Las Vegas avant de le clôturer par San Francisco, toujours dans l'Ouest. Nous prîmes ensuite notre mal en patience et occupâmes comme nous le pouvions l'heure qui nous séparait encore du décollage. Enfin, notre vol fut annoncé et nous fûmes priées de nous présenter au guichet d'embarquement où des hôtesses vérifièrent nos billets et nos papiers avant de nous faire signe d'avancer. Nous prîmes bientôt place dans l'avions qui décolla quelques minutes plus tard, nous éloignant chaque seconde un peu plus de la France et nous emmenant vers notre première destination.

     

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    Voir : Philadelphie

     


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  • 22 Juillet 2018 - 25 Juillet 2018

    21 Août 2018 

     

    Après plusieurs longues heures de voyage, nous étions enfin arrivées à Northeast Philadelphia Airport, l'aéroport international de Philadelphie. Plus que les contrôles à passer avant de pouvoir aller se reposer, sans oublier de récupérer les valises au préalable, évidemment. La fatigue accumulée de par ce long trajet semblait nous rattraper, pesant telle une chape de plomb sur nos épaules. Les doux rayons de lumière qui subsistaient encore en cette fin d'après-midi filtraient à travers le toit en verre de l'aéroport, encline à accentuer la douce torpeur s'étant emparée de nous. Mais malgré tout cela nos yeux restent grand ouverts, emplis d'excitation et d'impatience: nous étions aux États-Unis !

     

    ***

      Le lendemain de notre arrivée à Philadelphie, nous avons décidé de nous reposer à l'hôtel à cause de la fatigue due au long voyage, et au décalage horaire de six heures qui nous avait fait perdre la notion du temps. Aujourd'hui, nous entamions notre première véritable journée de découverte, déambulant dans les rues pavées de Philadelphie, admirant les imposantes fresques aux couleurs chatoyantes qui égayaient les murs autour de nous.

     

    Philadelphie

     

     Nous marchions d'un pas calme à travers les couloirs de l'« Independance Hall », le bâtiment historique de Philadelphie où la déclaration d'indépendance avait été signée et où la constitution américaine avait été adoptée. La tête haute, le sourire aux lèvres, nous échangions de temps en temps quelques commentaires, à voix basse, au milieu du groupe de touristes avec lequel nous étions arrivées. Dans la première aile du bâtiment, nous découvrîmes plusieurs salles dont celle ayant servi à la rédaction et aux concertations, et celle où le document en question avait été signé. Dans une seconde aile, nous observâmes quelques pièces authentiques de la première constitution, mais les documents étant trop précieux, il nous était impossible de prendre des photos. Dans la troisième aile, nous visitâmes quelques salles comme la première Chambre des représentants, étant donné que Philadelphie était l'ancienne capitale des États-Unis.

    La visite guidée terminée, nous sortîmes par la porte principale sans pouvoir nous empêcher de nous retourner, une fois dehors, à quelques mètres de l'entrée où tout le monde s'amassait. Le bâtiment en briques rouges s'imposait devant nous, plein d'histoire et de vie. Nous soupirâmes longuement avant de rentrer à l’hôtel, les yeux encore brillants d'admiration.

     

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    Voir : New-York

     


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  • 26 Juillet 2018 - 30 Juillet 2018

     

     Le matin suivant nous nous levâmes tôt afin de prendre un bus qui nous mènerait jusqu'à notre prochaine destination : New York. Quelques temps plus tard nous voici arrivées à bon port et nous nous retrouvâmes bientôt à nous installer dans notre hôtel. Après cela, nous partîmes à la découverte de la ville.

     

    New-York

     

    New York était éblouissante.

      Tout autour de nous se dressaient, imposants, les immeubles qui faisaient la fierté de la ville qui ne dort jamais. Impossible de rester immobiles avec toutes les personnes qui passaient autour, le regard fixé droit devant eux et comme courant après un temps qui leur échappait.

     Même si nous étions balancées en tous sens par la foule, nous ne pouvions nous empêcher d'admirer les gratte-ciels, resplendissant sous le soleil, les écrans géants qui diffusent des pubs de grandes marques, connues comme inconnues, et bien sûr les incontournables taxis jaunes avec lesquels nous étions arrivées en ville.

     Immédiatement, l'envie de voir l'empire state building, situé dans le quartier de Manhattan, nous tarauda : c'était un monument incontournable ! Nous nous glissâmes tant bien que mal dans les rues jusqu'à arriver à l'endroit recherché. C'est au sommet du gratte-ciel qu'avaient été été tournées de nombreuses scènes de films, comme certaines du début du film Percy Jackson et le Voleur de Foudre, dont nous étions toutes trois de grandes fans ! En arrivant, nous restâmes admiratives. L'immeuble se dressait, haut de ses 102 étages et dominant de sa stature crayeuse les bâtiments environnants.

     

    ***

     

      Par la suite, nous descendîmes la 350ème rue, à la recherche d'autres monument célèbres de la ville. Après tout, si l'on devait être touriste ... autant l'être jusqu'au bout ! C'est en riant et avec un café Starbucks crémeux dans les mains que nous parvînmes à Central Park, le poumon de New York, havre de paix dans cette ville polluée par la circulation permanente, grâce à la verdure présente dans le parc. Les arbres formaient comme des arches au-dessus de nos têtes, et face à cette vue nous ne pouvions que nous demander si ce n'étaient pas de telles architectures naturelles qui avaient inspiré les églises romanes tant le style était semblable, tout aussi magnifique l'un que l'autre.

    Cette vue donnait un air de quiétude à l'ensemble qui s'étendait devant nous, mais il fut bien vite brisé par les rires de quelques enfants qui résonnèrent dans les allées bordées de bancs, tenant joyeusement les mains de leur parents ou courant après des pigeons dans le vain espoir de les attraper. Au pied d'un grand arbre, un couple se tenait, l'homme avait un genou à terre, faisant face à sa dulcinée, tous deux se souriaient et un air béat se reflétait sur leur deux visages, devant cette vue nous ne pûmes nous empêcher de sourire et Thalia et moi nous regardâmes chacune, complices et je chuchotai, amusée :

    « C'est une demande en bonne et due forme... »

     

    New-York

     

    Un vent soufflait, vent du nord qui faisait s'envoler nos cheveux, heureusement, les manteaux que nous avions pensé à prendre nous protégèrent du froid et seuls nos visages furent fouettés par la bise. Nous nous empressâmes de nous dissimuler sous nos capuches qui offraient un mince abri et nous nous hâtâmes de retourner sous l’ombre des buildings qui coupaient de leur vertigineuse hauteur la route au vent. Suivant le vent une fine pluie se mît à tomber mais les minces gouttelettes se transformèrent bien vite en forte pluie qui nous glaça jusqu'aux os. Entrant à la hâte dans un petit commerce New-Yorkais pour échapper à l'averse, nous soupirâmes de soulagement, car ici il faisait chaud et surtout c'était sec. Il n'y avait pas grand monde, uniquement le barman et un autre homme qui semblait l'avoir précédé de peu d'après son costume dégoulinant. Il devait avoir un peu plus de la vingtaine, possédait des cheveux d'un noir de jais et un élégant bouc qui ornait joliment son visage, il nous sourît et nous remarquâmes le pétillement de ses yeux chocolats. L'étranger nous salua d'un hochement de tête et attendit que nous ayons commandés des cafés pour nous adresser la parole, malicieux, déduisant aux quelques mots que nous avions échangés entre nous que nous sommes françaises.

    Il était doté d’un lourd accent mais, lorsqu'il prît la parole, c’était pour s’adresser à nous dans un français impeccable :

     « Vous n'êtes pas de New York, n'est-ce pas ? »

     Nous rîmes et commençâmes alors à palabrer avec notre aîné, celui-ci étant doté d’une remarquable maîtrise de notre langue qui nous permettait de discuter aisément avec lui, et, lorsque des mots lui échappaient, nous tentions au mieux de l’aider à s’exprimer.

     Ainsi nous apprîmes que le noiraud se nommait Aaron Slift et qu'il était un jeune homme d'affaire ayant hérité de l'héritage familial, contenant l'entreprise de son père qu'il dirigeait à présent. Le jeune homme n'avait pas la langue dans la poche et n'hésitait pas à dire les choses clairement, il était de plus très sarcastique et ne cessait de faussement s'enorgueillir et de se jeter des fleurs dans une forme amusante d'autodérision permanente. Sa maîtrise de notre langue s’expliquait par le fait qu’il ait mené de hautes études et que, doté d’une passion pour les langues de tous horizons il s’efforçait d’en apprendre le plus possible après tout, comme il nous l’avait lui-même dit, cela ne pouvait que lui être utile dans la vie. Aaron avait pris quelques jours pour lui et traînait visiblement comme nous dans les rues avant que la pluie ne commence à tomber. Notre nouvel ami nous proposa alors de nous faire visiter la ville, riant et clamant avec une ardeur toute théâtrale son refus de laisser de jolies jeunes filles telles que nous ainsi livrées à leur sort, ce qui nous fit également beaucoup rire. Nous acceptâmes bien sûr avec plaisir la proposition et nous convînmes de nous donner rendez-vous au même endroit le lendemain pour une petite visite guidée de la part du "maître de la ville", selon les propres mots d'Aaron.

     

    ***

     

      Nous retrouvâmes donc Aaron au café le lendemain matin. Il nous y attendait déjà depuis une dizaine de minutes, un café en main et l'air beaucoup plus détendu et abordable sans son costume coûteux de la veille. Nous prîmes un peu de temps pour discuter puis partîmes à la découverte des joyaux de la ville qui ne dort jamais, accompagnées de notre guide amateur qui semblait bien décidé à nous faire visiter la ville en une seule journée. Tant le rythme de visite était soutenu, nous pouvions dire adieu à la tranquille promenade de Central-Park !

      En premier, nous passâmes par le quartier bigarré d'Harlem, temple de la lutte pour l'égalité des droits civiques, où malgré les réticences d'Aaron nous nous sommes arrêtés quelques dizaines de minutes en ce dimanche matin pour écouter une chorale gospel dans l’une des église, puis, bien rapidement, nous allâmes au Metropolitan Museum of Art pour admirer tous ces chefs-d’œuvre exposés à nos yeux, artefacts médiévaux et peintures expressionnistes ainsi que sa gigantesque collection de sculptures grecques et romaines, ses expositions venues tout droit d’Afrique et d’Océanie, et l’aile asiatique, tout aussi incroyable que le reste. En somme, ce fut une visite particulièrement intéressante.

      Affamés comme nous l'étions après cette course dans les rues animées de New-York, la meilleure option nous paraissait d'aller à China Town, qui n'était plus très loin après toutes nos déambulations dans la ville. Là nous nous étions arrêtés pour manger, planifiant avec fougue la suite de nos excursions, les yeux brillants d'excitation en la prévision des futures merveilles que nous découvririons l'après-midi.

      Ainsi, nous nous rendîmes au mémorial du 11 septembre. C’était un lieu ouvert, où des dizaines d’arbres étendaient leurs branchages vers le ciel, tout aussi étonnants qu'à Central Park, à se tenir humblement au milieu des gratte-ciels. Ici se trouvaient deux grands trous où l’eau coulait à flot, représentant à la fois la chute des tours jumelles et la mémoire toujours renouvelée des américains face à ce grand drame qui est celui du onze septembre deux mille onze.  L’endroit était bondé mais nous pouvions sentir une atmosphère emplie du recueillement des dizaines, centaines de personnes se tenant à nos côtés. Rarement l’histoire n’avait connu un événement aussi meurtrier en si peu de temps. Quelques heures à peine et tant de pertes ... Tout autour des deux cascades se trouvait un parapet où étaient gravés les noms des 2977 personnes décédées lors de cet attentat, sans oublier celles de Shanksvilles. Nous observions un silence respectueux, sans rires ni boutades, cette fois ci : c'était un lieu de déférence et nous le respections. Un peu plus loin, nous trouvâmes le "survivor tree", un poirier de chine ayant vraisemblablement survécu après l’effondrement des deux tours, devenu symbole d’espoir, de renaissance et de survie, un arbre représentant le fait que même si tout s’effondre nous nous devons, nous les survivants, de rester fort et unis en la mémoire de ceux qui ont péris. Nous restâmes encore deux heures sur les lieux, visitant le musé souterrain, lentement, calmement, à notre rythme, nous recueillant sur la mémoire de toutes les victimes.

     

    New-York

     

     

      Afin de clore en beauté cette dernière journée de visite, et ce sur une note un peu plus gaie, nous nous étions enfin rendues jusqu'à la statue de la liberté, moins communément appelée "La liberté éclairant le monde", dont la réputation est équivalente, si ce n'est supérieure, aux fameux immeubles et taxis jaunes new-yorkais. C’était une gigantesque statue qui se dressait sur une petite île annexe, la "Liberty Island", toute vêtue de cuivre ayant verdit sous le coup des années étant passées. Après tout elle avait été inaugurée en 1886 après avoir été donnée aux américains par les français, demeurant près de la mer et de son air iodé, ne pouvant qu’en avoir subi les effets. Nous restâmes admiratifs devant la statue, haute tout de même d’un peu plus de 92 mètres. Elle était tout de même une véritable prouesse de l’époque …

      La nuit commençait à tomber et nous sentîmes la fatigue nous rattraper, pesant sur nous. Après tout, nous n’avions fait que marcher çà et là à un rythme soutenu vers tout un tas de différents lieux … Mais malgré nos futures courbatures, nous ne regrettions rien. Non, certainement pas.

      Nous décidâmes en nous concertant avec Aaron d’aller manger dans un restaurant américain, pour au moins goûter quelques spécialités. Nous nous retrouvâmes donc dans le même café/restaurant que celui où nous avions pour la première fois rencontrés Aaron, et qui se nommait “ The desk “. Thalia prit avec Ambre un chicken pot pie, qui était une tarte qui comme l’indiquait son nom, composée de poulet, de pois, de carottes et de céleri. Je penchai en revanche pour du pain de viande ainsi qu'une potato salad, tandis qu’Aaron choisissait des buffalos rings et une salade caesar. Nous dégustâmes le repas, savourant les goûts délicieux et se moquant gentiment d’Aaron lorsque, sous le coup de la sauce piquante de ses ailes de poulets, il afficha une petite grimace.

     Ainsi s’achevèrent ces deux jours que nous avions passés à visiter la ville. Une des choses que nous retenions était que tout nous avait semblé amplifié, démesuré pour se conformer aux désirs de grandeur des américains. Et ce des plus frappants exemples aux plus minimes :

    « Une tour d'une cinquantaine d'étages ? Insuffisant, il y en aura cent.

    − Un grand magasin ? Pff... Il remplira tout un immeuble !

    − Vous voulez un expresso ? Vous en aurez un double. »

     Et de ce que nous en avions vu lorsque nous nous étions renseignés sur les États-Unis, la ville de Las-Vegas, que nous allions visiter le lendemain, en serait le plus parfait exemple.

     

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    Voir : Las Vegas

     


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  • 31 Juillet 2018 - 02 Août 2018

     

      Très tôt le matin, nous nous rendîmes à la station de bus où nous avions planifié d'en prendre un qui nous emmènerait à Las Vegas. Nous montâmes, conscientes qu'une longue route nous attendait. Pourtant le voyage ne fut pas aussi long que nous l'avions craint car nous passâmes la plupart du trajet à dormir. Nous arrivâmes donc à Las Vegas pleines d'énergie et nous dépêchâmes de nous installer à notre hôtel pour partir à la découverte de la ville.

     

    Las Vegas

     

    « Welcome to fabulous Las Vegas ».

      Accueillies par cette célèbre phrase aux portes de la non moins célèbre capitale mondiale des jeux, nous avions peine à croire qu'elle était réalité. Elle était le parfait exemple de la démesure made in USA : bâtiments gigantesques abritant casinos et autres salles de jeux, reproductions de monuments célèbres tels que la tour Eiffel, imposantes fontaines. Quand on y réfléchissait, il était incroyable de penser qu'un tel oasis existe en plein milieu du désert des Mojaves, le plus sec des quatre déserts nord-américains, et que quelques années auparavant Las Vegas n'était qu'une petite bourgade agricole. Elle s'était développée en peu de temps, c'en était impressionnant. La chaleur écrasante ne nous empêchait pas d'admirer tout cela avec émerveillement.

     Nous décidâmes tout d'abord de visiter certains fameux hôtels aux décors insolites. En premier lieu, nous nous promenâmes dans "The Venetian", dont l'intérieur est une véritable deuxième Venise, avec ses gondoles glissant dans des canaux conçus spécialement pour et qui serpentaient au milieu des magasins. Nous continuâmes avec "Caesar Palace", dans lequel nous nous crûmes soudainement retournées en Rome antique : colonnes romaines et statues à l'effigie de dieux issus de la mythologie romaine ornaient l'intérieur du bâtiment.

     Nous quittâmes ensuite de nouveau la fraîcheur des galeries climatisées après y avoir longuement flâné et effectué un peu de shopping, pour nous diriger vers "The Strip", véritable artère de Las Vegas où se situent nombre de casinos réputés. Nous n'avions jamais mis les pieds dans une salle de jeu et nous étions curieuses de savoir à quoi cela pouvait bien ressembler. C'était l'occasion rêvée pour le découvrir ! Nous nous soustrayâmes de nouveau à la chaleur étouffante du dehors pour retrouver non sans une pointe de soulagement la température agréablement fraîche que la climatisation maintenait à l'intérieur de l'édifice. Là, nous prîmes le temps d'observer tout autour de nous : des groupes d'amis étaient assis à des tables de jeux recouverte de leur fine moquette verte, un verre d'alcool à la main et des sommes d'argent posées devant eux sous l’œil attentif d'un maître de jeu qui veillait au bon déroulement de la partie. D'autres étaient assis devant des machines à sous et affichaient un air concentré tandis qu'ils espéraient gagner une conséquente somme d'argent ... Il y avait de tous les jeux pour tous les goûts. Il n'était évidemment pas question pour nous de jouer à un quelconque jeu d'argent, aussi nous ressortîmes quelques instants plus tard. Après avoir longuement flâné dans les lieux incontournables pour tout touriste qui se respecte, nous décidâmes de rentrer à notre hôtel en vue de nous reposer un peu. En effet, nous projetions de retourner nous promener dans la ville dans la soirée dans le but de profiter un peu des décors que pouvait nous offrir Las Vegas de nuit. Nous nous retrouvâmes donc à nouveau aux environs de dix-huit heures à marcher dans les rues de la ville, éclairées comme en plein jour par les néons des diverses enseignes et les projecteurs braqués sur des façades d'hôtels. Nous rentrâmes à notre hôtel tard dans la nuit, fatiguées mais ravies.

     

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    Voir : San Francisco


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  • 3 Août - 5 Août 2018

     

    Le lendemain, nous partîmes aux alentours de dix heures vers notre prochaine destination : San-Fransisco ! Là encore, un trajet de bus nous attendait mais cette fois moins long que le précédent. Une fois arrivées, nous eûmes à peine le temps de déposer nos affaires à l’hôtel avant de nous rendre au quai pour prendre le bateau qui devait nous emmener en croisière.  

      Nous embarquâmes sous le soleil éclatant de ce début d'après-midi, qui se reflétait tel de l'or sur cet immense miroir d'eau. Un vent frais nous fouettait le visage alors que nous regardions Fisherman's Wharf s'évanouir dans la brume au fur et à mesure que le navire fendait les flots. Nous écoutions en silence les vagues qui se brisaient sur la coque du bateau, le regard fixé sur le paysage qui s'offrait à nous, jusqu'à ce que, soudain, le pont surgisse dans le brouillard, majestueux, se dressant de toute sa hauteur au-dessus de cette vaste étendue bleue. Il paraissait presque irréel, se découpant ainsi avec une étrange netteté sur le ciel bleu pâle. Les yeux emplis d'émerveillement, nous contemplâmes avec avidité le fameux Golden Gate Bridge qui s'élevait à l'horizon.

     

    27 Août 2018

     

      Quelques temps après avoir dépassé le célèbre pont, l'île d’Alcatraz apparut devant nous alors que la brume se dissipait peu à peu, se dévoilant lentement à nos regards. Un léger souffle nous caressait le visage tandis que sur nos lèvres se dessinait un sourire enthousiaste et impatient. Nous accostâmes en douceur et descendîmes du bateau avec empressement avant que les touristes ne se regroupent afin de commencer la visite guidée, audiogramme en main. Ensemble, nous commençâmes par prendre le rude chemin qui menait à l'entrée de la prison. Tandis que nous empruntions un vieil escalier en pierre couvert de mousse, nous pouvions observer autour de nous de grands jardins partout sur l'île. Nous entrâmes dans la célèbre prison d'Alcatraz par la porte principale, qui se situait en haut des marches que nous venions de gravir de façon quelque peu laborieuse. Presque immédiatement, un silence pesant s'installa parmi nous, alors que nos regards avides et curieux se promenaient tout autour de nous avec un certain respect, presque timides et craintifs devant le poids du passé que renfermaient ces épais murs de pierre. C'est sans dire un mot que nous traversâmes les étroits couloirs où de chaque côté s’alignaient des dizaines de cellules, écoutant seulement les commentaires en français que nous donnait l'audiogramme sur trois détenus en particulier, qui s’étaient évadés de la prison la nuit du 11 juin 1962. Nous apprîmes alors le mystère d'Alcatraz, car personne ne savait où se situaient ces trois évadés ni même s'ils étaient encore en vie, ou disparus en mer.

     

    27 Août 2018

     

     Une fois sorties de la prison, nous empruntâmes de nouveau le vieil escalier en pierre, qui était heureusement bien plus simple à descendre qu'à monter. La bateau nous attendait patiemment sur la rive, et nous embarquâmes peu de temps après pour le Fisherman's Wharf. Arrivées au port, nous décidâmes d'aller goûter ensemble une des spécialités de San Francisco, le "cioppino", un ragoût de poisson et de fruit de mer, étant donné que nous n’avions pas encore mangé et commencions à avoir faim. Nous nous régalâmes de ce plat jusque-là méconnu, puis durant toute la soirée qui suit nous eûmes une longue discussion sur ce que nous venions de voir, mais aussi sur les différents parcs et musées déjà visités au cours de notre séjour. Globalement, nous tombions d'accord pour dire que nous étions satisfaites d'avoir pu enrichir notre culture et renforcer notre amitié grâce à ce voyage.

     


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